Le 22 janvier 2021, la CFE-CGC a signé l'accord revalorisation les minima salariaux des Ingénieuret Cadres de la Métallurgie à hauteur de 0,7%.

Cette revalorisation prend en considération la situation économique contrastée des entreprises de la Branche et des perspectives d'inflation pour l'année 2021.

 

Les fédérations Energies et Métallurgie CFE-CGC ont signé ce jour un courrier commun à plusieurs organisations syndicales européennes à destination de la Présidente de la Commission européenne, Ursula Von der LEYEN, sur la nécessité d’inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie européenne.

La taxonomie européenne, une fois mise en place, permettra d’identifier les secteursd’activités qui contribuent de manière durable à l’atteinte des objectifs climatiques de l’Europe et conditionnera leurs accès aux financements.

Exclure l’énergie nucléaire de la taxonomie européenne conduirait donc à fragiliser toute unefilière (plus d’un million d’emplois en Europe dont 220 000 en France) qui fournit pourtant actuellement près de la moitié de l’électricité à faible teneur carbone dans l’Union Européenne, permettant ainsi d’économiser annuellement l’émission de plus d’un demi milliard de tonnes de CO². En outre, les secteurs utilisateurs de cette énergie, notamment les électrointensifs au coeur de l’industrie européenne, seraient eux aussi fortement impactés.

Pour la CFE-CGC, la transition de l’Europe vers sa neutralité carbone ne peut se priver de l’avantage du nucléaire, car c’est la clef de la réussite du Green Deal porté par la Commission européenne. La CFE-CGC s’est donc jointe aux organisations syndicales européennes pour demander à la Commission européenne d’engager sans tarder un dialogue pour que l’énergie nucléaire puisse jouer son rôle dans la construction d’une Europe sans carbone à l’horizon 2050.

 

Contacts presse :

Cyrille VINCENT - Fédération Métallurgie - 06 77 29 85 44 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.                                                        Alexandre GRILLAT - Fédération Energie - 06 77 74 51 69 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Proposition de loi portant la création d’un fonds d’indemnisation des victimes de la covid-19

La CFE-CGC continue à militer en faveur d’une juste indemnisation des victimes de la covid-19

 

La CFE-CGC a répondu présente ce matin à l’Assemblée Nationale pour l’audition du député Régis Juanico, dépositaire d‘une proposition de loi visant à créer un fonds d’indemnisation pour les victimes de la covid-19.

Dans un courrier envoyé au ministre de la santé au mois de Juin, la CFE-CGC demandait déjà l’ouverture d’un tel fonds, en vue d’une indemnisation simple et rapide des victimes, et au bénéfice d’un public plus large que les soignants. 

Notre demande est restée sans réponse. Le système de reconnaissance en maladie professionnelle qui a vu le jour en septembre ne permet en réalité, au vu des conditions posées, qu’une indemnisation d’un nombre limité de victimes. En quatre mois, seulement une centaine de demandes de reconnaissance en maladie professionnelle aurait été déposée. 

Cette audition a été l’occasion pour la CFE-CGC de saluer l’initiative parlementaire et le contenu proposé : un fonds qui indemnise plus avantageusement  la reconnaissance en maladie professionnelle, au bénéfice de toute personne connaissant des séquelles temporaires ou définitives, ou des ayants droit des personnes décédées.

Cette proposition de loi remet en question la responsabilité de l’État dans la gestion de la crise sanitaire : il s’ensuit pour la CFE-CGC, que l’État doit accepter l’ouverture de ce fonds, et le financer. Une aide financière de la CATMP ne pourrait intervenir que très partiellement, pour couvrir le champ des victimes de la covid contaminées dans le cadre de leur travail.

  

Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
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La CFE-CGC condamne avec force l’élargissement par décrets de la collecte de données des fichiers visant à prévenir les atteintes à la sécurité publique (les fichiers PASP, GIPASP et EASP). Désormais les citoyens susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou la sureté de l’État, pourront être fichés au regard de leur « appartenance » syndicale, « opinions » politiques, ou encore « convictions » philosophiques ou religieuses, alors qu’auparavant ce fichage ne faisait référence qu’à la notion « d’activités ».

Une différence de taille et passée en quasi-catimini, puisque l’éclairage de la CNIL a été demandé sur des textes ne mentionnant pas l’extension de cette portée. Pour la CFE-CGC, ces décrets bafouent le fonctionnement de nos institutions, et portent une atteinte grave au fonctionnement démocratique de notre pays.

Au-delà de la disproportion manifeste des moyens mis en œuvre pour garantir la sécurité publique de nos concitoyens, ce procédé traduit le manque de confiance du gouvernement dans nos institutions, et dans les femmes et les hommes qui les composent.

La CFE-CGC, syndicat indépendant politiquement, a toujours considéré la diversité des opinions et des idées comme sa plus grande richesse. Le respect des libertés individuelles, le droit d’exprimer et d’affirmer son point de vue, le droit de manifester son désaccord, constituent le socle des droits fondamentaux de notre démocratie. Surveiller désormais les « habitudes de vie » de chacun, est non seulement une atteinte grave à la défense de nos libertés individuelles, mais peut potentiellement conduire à une manipulation d’opinions, comme nous le démontrent certains États totalitaires, aux pratiques dénoncées par le même gouvernement qui en prépare pourtant le terreau.

Aussi, face à ce grand danger et au nom de la préservation de notre pluralité d’opinions, ciment de notre République, la force de notre nation qui dans sa constitution reconnait aux individus qu’« ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité », la CFE-CGC mettra en œuvre tous les moyens juridiques à sa disposition pour que cette richesse puisse continuer de s’exprimer, et que le pays des Droits de l’Homme demeure celui de la Liberté, de l’Égalité et la Fraternité.

 

Pierre Jan - Relations Presse et institutionnelles
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En 2019, la Ministre du Travail essayait de nous expliquer que sa réforme de l’Assurance chômage était juste et équilibrée, car les efforts étaient partagés entre :

      • Les entreprises, avec la mise en place du bonus / malus
      • Les salariés, avec la réforme du mode de calcul de l’allocation
      • Les cadres avec la mise en place de la dégressivité

Dès le début la CFE-CGC a dénoncé une réforme qui nous semblait inique, violente et déséquilibrée.

Adjoignant la parole aux actes, nous avons contesté la réforme en justice.

Manifestement, nous avons eu raison puisque le Conseil d’État vient de donner une leçon de droit au Gouvernement en soulignant, par exemple, que la réforme du mode de calcul de l’allocation portait atteinte au principe d’égalité de traitement.

Résultat des courses, le Conseil d’État annule la réforme du SJR, et le Bonus-Malus vicié par une rédaction hasardeuse.

Si la CFE-CGC se félicite de cette décision, qui met à mal le projet de gouvernement de faire des économies sur le dos des demandeurs d’emploi, nous regrettons le fait que désormais, la majorité des efforts sont, une fois de plus, supportés par les cadres avec la dégressivité.

Devons-nous encore rappeler que l’équilibre du régime repose sur le fait que les cadres apportent le plus de contributions et consomment le moins de prestations ?

Devons-nous encore rappeler que la dégressivité est une sanction injustifiée qui pénalisera à terme tous les demandeurs d’emploi ?

Devons-nous encore rappeler que la dégressivité ne marche pas, et entraine plus d’externalité négative qu’autre chose ?

En cette période de crise sanitaire, sociale et économie, stigmatiser les cadres, et sanctionner la classe moyenne est une idée dangereuse…

Le Gouvernement ne doit pas simplement ajuster sa réforme, il doit l’abandonner !

La convention de 2017 est pour nous un texte courageux et équilibré qui va dans le bon sens.

Agir en responsabilité c’est admettre ses erreurs, et les corriger.

 

Pierre Jan

Relations Presse et institutionnelles

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